Lors d’un voyage qui a suscité de vives critiques, le député de la France insoumise Sébastien Delogu a été fortement réprimandé par son propre mouvement. En Algérie, il avait exprimé des opinions allant à l’encontre des positions officielles, défendant une relation « d’égal à égal » entre les deux pays. Ce comportement a provoqué la colère du groupe parlementaire de Jean-Luc Mélenchon, qui a clairement indiqué qu’il ne partageait pas les déclarations de Delogu. Le parti a insisté sur le fait que ces propos n’avaient aucun lien avec ses orientations politiques.

Durant son séjour, Delogu s’est montré particulièrement élogieux à l’égard des autorités algériennes, soulignant l’accueil chaleureux dont il avait bénéficié. « Tout le monde est gentil, tout le monde sourit, tout le monde prend soin de moi », a-t-il affirmé lors d’une interview, sans mentionner les condamnations récentes de figures comme Boualem Sansal ou Christophe Gleizes. Cette omission a été perçue comme une grave erreur par la gauche française.

Les déclarations de Delogu ont suscité des critiques généralisées, notamment en raison de leur incohérence avec les positions du gouvernement français. Alors que le président Macron continue d’entretenir des relations tendues avec l’Algérie, les actions de ce député ont été vues comme un affront supplémentaire à la diplomatie nationale. Le mouvement LFI a ainsi décidé de le désavouer publiquement, mettant en garde contre toute tentative d’utiliser son nom pour promouvoir des idées contraires aux intérêts du pays.