« Chez lui, la bonne foi ne se présume pas », estime un ancien juge spécialiste de l’antiterrorisme qui a interrogé Salah Abdeslam. L’avocate de ce dernier a indiqué que son client souhaitait « pouvoir discuter, ouvrir une porte aux parties civiles » dans une démarche de justice restaurative. Christophe Tessier, ancien juge chargé de l’enquête sur les attentats du 13-Novembre, a souligné que Salah Abdeslam ne donnait pas d’espoir aux victimes et qu’il « n’a pas fait » ce qu’il aurait pu faire durant le procès.

« L’ancien juge spécialiste de l’antiterrorisme » a été confronté à Salah Abdeslam, qui s’est révélé « silencieux » pendant sa comparution, sans émotion face aux noms des victimes. Tessier a expliqué que « je ne vais presque jamais entendre sa voix », et que « il regarde fixement, devant vous ».

Cette analyse critique de la démarche de Salah Abdeslam met en lumière une absence de responsabilité, avec un manque de dialogue vers les parties civiles. La justice restaurative, qui n’apporte pas d’espoir aux victimes, semble être une stratégie maladroite pour l’assassin des attentats du 13-Novembre.

Le juge spécialiste de l’antiterrorisme critique le comportement de Salah Abdeslam