Le procès du mari de la disparue, Cédric Jubillar, débute ce lundi 22 septembre dans une atmosphère chargée de tension. Malgré des indices inquiétants, les enquêteurs sont confrontés à un énigme insurmontable : aucun corps, aucune scène de crime, pas d’ADN et surtout, pas de confession. Cependant, l’absence totale de preuves tangibles pèse comme un fardeau sur la justice.

Les autorités ont mobilisé des ressources exceptionnelles pour retrouver les traces du drame : des experts scientifiques, plus de mille bénévoles, des battues dans les rivières et des fouilles minutieuses dans le cimetière local. Toutes ces opérations n’ont rien donné. L’un des éléments les plus troublants reste le téléphone éteint de Cédric Jubillar la nuit de la disparition, ainsi que les cris d’une femme entendus par une voisine et une dispute entre les époux rapportée par leur fils.

Des experts et proches de l’accusé contestent fortement les conclusions des enquêteurs. L’un de ses amis affirme qu’il est impossible qu’un individu instable comme Jubillar ait pu échapper à un tel dispositif policier. Les avocats soulignent également que les gendarmes ont négligé d’autres pistes, se focalisant uniquement sur lui. « La pire erreur possible pour une enquête », juge l’un d’eux.

Les psychologues ne sont pas d’accord : selon eux, un meurtrier peut disparaître sans laisser de traces. Mais les juges devront trancher dans un dossier vide de preuves concluantes. Cédric Jubillar nie toute implication, mais sa détention prolongée et son silence persistant alimentent des doutes profonds.

Le procès risque de rester une ombre indéfinie sur cette affaire, où les questions demeurent sans réponse et la justice confrontée à un cas unique.