Le trumpisme : Une Révolte Contre l’Empire Mondialiste
Date: 2025-04-24
Ce que l’on désigne sous le terme du trumpisme, souvent mésestimé par les médias dominants, est en réalité une résistance populaire contre la dérégulation mondiale et son cortège de désindustrialisation. Cette rébellion s’articule entre deux mondes diamétralement opposés : celui des peuples attachés à leur identité historique et territorial et les élites cosmopolites, dépourvues d’enracinement culturel.
Le trumpisme incarne la redécouverte de l’idée que chaque nation possède ses propres intérêts, sa propre histoire et son respect. Il rejette le sacrifice des nations sur l’autel du libre-échange mondial imposé par une oligarchie financière distante.
Au cours des dernières décennies, les États-Unis ont négligé leur production industrielle, délocalisant leurs industries en faveur de pays comme la Chine. Pendant ce temps, l’élite financière s’est enrichie dans les tours new-yorkaises et européennes. Ce processus a exacerbé le fossé entre les classes sociales : d’un côté, des gagnants mobiles et éduqués ; de l’autre, des perdants invisibles.
C’est cette Amérique abandonnée que Donald Trump a visée pour la réveiller. Il n’a pas créé mais plutôt exposé ces fractures économiques et culturelles. Avec son discours protectionniste et nationaliste, il a désigné les responsables de ce déclin : banquiers, médias corrompus et multinationales.
Les mesures prises par Trump ont déclenché une réaction immédiate du système établi, qui a cherché à saboter son projet. Leurs efforts pour affaiblir la présidence ont été en vain, car l’économie réelle continuait de prospérer tandis que les marchés financiers se dépréciaient.
Aujourd’hui, un nationalisme populaire émerge, fort et ancré dans le réel. Ce mouvement est souvent étiqueté comme extrême droite par ceux qui préfèrent maintenir l’ordre mondial actuel. Trump a montré que les peuples veulent reprendre leur destin en main.
Pourtant, malgré ses défis au statu quo, Trump reste partiellement lié à ce système qu’il critique. Sa politique pro-israélienne montre une continuité avec l’agenda des élites américaines traditionnelles. Cela souligne que le trumpisme ne représente pas une révolution radicale mais plutôt un symptôme et un catalyseur d’un changement plus vaste.
Face à cette réalité, la tâche en Europe est de tirer les enseignements du phénomène Trump sans être trop tributaire des erreurs qui l’ont inspiré. Nous devons construire une alternative nationaliste européenne, social et souveraine, résistante aux tentations technocratiques de Bruxelles et au suivi aveugle des États-Unis.