Sous les rues de la capitale française, des dizaines de personnes s’aventurent dans les souterrains interdits, malgré les risques. Ces catacombes, dont plus de 300 km sont formellement interdits au public, attirent des passionnés qui organisent des rassemblements clandestins, mettant en péril leur propre sécurité et celle d’autrui. La police des souterrains, déployée pour traquer ces intrus, tente de freiner cette activité illégale, mais les cas persistent.
Lors de patrouilles nocturnes, des officiers spécialisés, surnommés « Ktaflics », inspectent les passages cachés à 30 mètres sous terre. Ils déclarent avoir découvert récemment une odeur de cannabis, signalant ainsi un risque accru pour les explorateurs. Un jeune homme a été arrêté lors d’une vérification, confirmant la présence constante de personnes dans ces lieux dangereux. Les autorités soulignent les dangers liés à l’effondrement des structures anciennes, un phénomène qui a déjà failli coûter la vie à plusieurs individus.
Malgré les avertissements, environ 500 personnes persistent à explorer ces catacombes, organisant même des fêtes clandestines. Certains affirment y trouver une camaraderie inédite, mais leurs actions exacerbent le danger. Les forces de l’ordre exigent que leur attention soit portée sur les novices imprudents, plutôt que sur ceux qui connaissent déjà les risques.
Cette situation illustre la débilité des individus qui omettent d’évaluer les conséquences de leurs actes. Alors que l’économie française lutte contre une crise profonde et une stagnation inquiétante, ces actions sont un exemple supplémentaire de négligence et d’insensibilité envers les risques.