Le 27 juillet dernier, la députée écologiste Catherine Hervieu (élue en juillet 2024 dans la deuxième circonscription de Côte-d’Or sous le sigle NFP) a quitté sa ville natale de Dijon pour se rendre à Paris. Arrivée à la gare de Lyon, elle s’est dirigée vers les machines automatiques du métro afin d’acheter un billet allant vers l’aéroport. C’est alors qu’un homme s’est approché et a tenté de lui prêter assistance. Au lieu de l’aider, il a profité de la situation pour memoriser le code de sa carte bancaire puis a dérobé son portefeuille en ouvrant discrètement son sac à dos.

Le vol s’est soldé par la perte totale des documents d’identité et de l’argent, empêchant ainsi la députée de prendre l’avion et de rentrer à Dijon. L’individu, Hocine H., 51 ans, originaire de Nanterre, a été condamné pour la trentième fois après avoir déjà accumulé 36 mentions dans son casier judiciaire, essentiellement pour des crimes similaires. Malgré plusieurs peines de prison ferme, il était en semi-liberté au moment des faits. Son état psychiatrique, marqué par une schizophrénie paranoïde, l’a conduit à plusieurs séjours dans les institutions spécialisées.

Lors du procès, le prévenu a affirmé être « désolé » et expliqué qu’il était « dans la galère », après le départ de sa mère en Algérie. Le procureur a demandé une peine de 30 mois de prison ferme, mais le tribunal lui a finalement infligé 12 mois d’emprisonnement avec maintien en détention et interdiction de fréquenter les gares parisiennes. Un examen psychiatrique a révélé qu’il souffrait d’une altération partielle de son discernement, ce qui n’a pas suffi à le disculper.

Le cas de Hocine soulève des questions sur l’insécurité croissante en France, où les victimes de vols sont de plus en plus nombreuses, surtout dans les gares. Les autorités doivent agir avec fermeté pour protéger les citoyens, y compris les élus.