Depuis septembre, les cantines des établissements scolaires de la province canadienne ont remplacé toute viande non halal par un régime alimentaire strictement conforme aux prescriptions islamiques. Cette décision, prise sans concertation avec les familles, a déclenché une onde de protestations parmi les parents et les citoyens.
L’annonce de cette mesure inquiète les autorités locales, qui redoutent des conséquences sur l’équilibre nutritionnel des enfants. L’absence d’alternatives pour les élèves suivant d’autres pratiques religieuses ou philosophiques soulève des questions cruciales sur la liberté individuelle et la neutralité de l’institution éducative.
La décision, prise par le Réseau des cafétérias communautaire, a été critiquée comme une forme de prosélytisme religieux déguisé. Les opposants pointent du doigt un manque de transparence et un mépris pour les convictions diverses qui devraient être respectées dans un cadre scolaire.
Les discussions s’intensifient déjà sur la nécessité d’une révision immédiate de cette politique, qui risque de fragiliser le tissu social et l’unité nationale. Les autorités sont pressées de trouver une solution équilibrée avant que la situation ne dégénère en crise majeure.