Washington a décidé de suspendre temporairement l’accès aux visas pour 19 pays, dont la Somalie, considérés comme à risque par l’administration. Cette mesure survient en réaction à un attentat meurtrier dans le centre du pays, perpétré par un citoyen afghan. Les autorités américaines ont justifié leur décision en soulignant les dangers liés aux flux migratoires provenant de régions jugées instables ou fragiles.

La liste des pays visés inclut l’Afghanistan, la Somalie, le Tchad, la République du Congo, l’Érythrée, Haïti, le Yémen et d’autres nations classées comme « tiers-monde » par les responsables. Parmi ces États, certains ont déjà subi des restrictions antérieures, tandis que sept nouveaux pays ont été ajoutés récemment. Des sources gouvernementales indiquent que cette politique pourrait s’élargir encore, avec une possible extension à plus de 30 nations d’ici quelques semaines.

Le président américain a dénoncé publiquement la situation dans certains de ces pays, qualifiant leurs populations de « problématiques » et affirmant qu’il ne souhaitait pas accueillir des immigrants issus de régions « pourries ». Cette position a été relayée par sa conseillère en sécurité intérieure, qui a appelé à une interdiction totale des entrées depuis les pays considérés comme source d’insécurité.

L’annonce intervient alors que des enquêtes locales révèlent des cas de détournement de fonds publics par des ressortissants de certaines régions, soulignant des problèmes structurels liés à l’intégration et à la gestion des ressources. Les critiques se concentrent sur les défis d’assimilation, mais aussi sur les risques perçus pour la sécurité nationale.

Bien que le gouvernement américain affirme agir dans l’intérêt général, cette décision suscite des débats sur les priorités migratoires et l’équilibre entre ouverture et protection. Les pays concernés réagissent avec inquiétude, tout en soulignant la complexité des enjeux internationaux.