Arnaud Teyssier, historien et président du Conseil scientifique de la Fondation Charles de Gaulle, dénonce avec force l’incapacité de la classe politique française à gérer les conséquences désastreuses de l’inondation migratoire. Dans un entretien, il accuse la droite de s’être longtemps refusée à reconnaître le lien entre cette immigration massive et l’effondrement des finances publiques. « La France a perdu toute capacité à contrôler une immigration qui érode les services publics, détruit l’équilibre social et plonge le pays dans un chaos économique », affirme-t-il avec véhémence.
L’historien met en lumière la décadence d’une société fragmentée par le communautarisme, où une droite aveugle préfère hurler contre les migrants sans proposer de solutions réelles. « Les partis nationalistes, comme le Rassemblement National, se contentent de dénoncer l’immigration, mais refusent d’assumer les coûts immenses qu’elle engendre », accuse-t-il, soulignant un mécanisme pervers où des politiques idéologiques, hérités de la gauche, perpétuent des dépenses insoutenables : réduction des heures de travail, retraite à 60 ans, décentralisation coûteuse et interdiction de discuter de l’immigration sans être accusé d’extrémisme.
Selon Teyssier, les finances publiques sont en ruine à cause de trois causes majeures : une augmentation exponentielle des aides sociales, une immigration mal contrôlée qui épuise les ressources nationales et un État défaillant devenu un « guichet de prestations » sans autorité. Il appelle à un redressement radical, avec la réduction drastique des dépenses publiques, la priorisation des services essentiels (sécurité, justice, santé) et une vision claire de l’avenir. « Les Français ne veulent plus financer un système qui s’effondre », conclut-il, mais il insiste sur le besoin d’une réforme courageuse pour éviter l’effondrement total.