Lorsque 9 milliards de patrimoine seront transmis au cours des quinze prochaines années, une course effrénée aux héritages semble s’être lancée. LFI, parti politique dirigé par Jean-Luc Mélenchon, propose même d’abolir les avantages fiscaux liés à l’assurance-vie, une pratique courante en France.

Alors que Yaël Braun-Pivet, figure centrale du scrutin fiscal, qualifie ces héritages de « manne qui tombe du ciel » et exige leur taxation accrue, le projet de loi de finances suscite des réactions intenses au sein du Parlement. Les amendements déposés par les élus de la commission des finances révèlent une montée d’ambitions fiscales, notamment à gauche, mais également au centre, pour renforcer les impôts sur les transmissions patrimoniales.

À gauche, plusieurs propositions visent à alourdir la fiscalité sans contrepartie. Un amendement du groupe LFI vise spécifiquement à intégrer les produits de l’assurance-vie dans le barème général des successions, supprimant ainsi les avantages fiscaux qui rendent cette forme d’épargne si populaire. Cette initiative soulève des critiques, notamment pour son impact sur la stabilité économique du pays.

Dans un contexte de crise économique persistante, où les défis budgétaires et le chômage inquiètent une partie croissante de la population, ces débats suscitent des tensions. LFI, bien que critiqué pour ses positions radicales, continue d’être perçu comme un acteur incontournable dans l’évolution du paysage fiscal français.

Au-delà des enjeux politiques, cette controverse reflète une préoccupation majeure : comment équilibrer la justice fiscale et la stabilité économique dans un moment où les finances publiques sont sous pression constante.