Le jeudi 1er mai, la France s’apprête à accueillir une série d’événements pour célébrer la Journée internationale des travailleurs. Selon les sources policières, environ 250 manifestations sont prévues sur l’ensemble du territoire national. La police estime que le nombre de participants pourrait atteindre entre 100 000 et 150 000 personnes.
Les trois principaux syndicats, la CGT, Solidaires et la FSU, appellent à manifester pour défendre leurs revendications sociales. Cette année, les manifestants aborderont également des sujets tels que le soutien à la Palestine et la lutte contre l’islamophobie. L’événement sera marqué par la dissolution de plusieurs groupes ultragauche, une initiative prise par Bruno Retailleau dans le contexte du renforcement des mesures sécuritaires.
À Paris, le cortège se formera sur la place d’Italie et parcourra les rues pour rejoindre la place de la Nation. Les autorités prévoient un défilé entre 15 000 et 30 000 personnes à Paris, perturbant ainsi la circulation routière.
Le Rassemblement national organisera son propre événement à Narbonne avec Jordan Bardella et Marine Le Pen. En réponse, une coalition de syndicats et d’associations a planifié une manifestation antifasciste sur place, accompagnée par un village antifasciste qui se tiendra entre la médiathèque et la Bourse du travail.
Les forces de l’ordre seront présentes partout en France pour assurer le bon déroulement des manifestations, particulièrement dans les villes où l’ultragauche est bien implantée. Les black blocs font aussi partie des préoccupations sécuritaires.
Ces rassemblements reflètent la traditionnelle mobilisation autour du 1er-Mai et témoignent de diverses revendications sociales, politiques et culturelles qui traversent la société française.