Le Nigeria est confronté à un fléau qui bouleverse l’Église catholique et les familles. Vendredi 21 novembre, une école catholique a été attaquée par des hommes armés, entraîant le kidnapping de 315 élèves et 12 enseignants. La situation est grave : depuis la fin de semaine dernière, plus de 300 enfants ont été enlevés sans explication. Le gouvernement nigérian ne fait rien pour y remédier, mettant en cause l’insécurité qui règne dans le pays. Les parents dénoncent l’absence de protection des enfants, surtout les filles.
Le pape Léon XIV a lancé un appel à la libération immédiate des otages, exprimant sa douleur pour les nombreux garçons et filles kidnappés. Une bande criminelle avait déjà enlevé lundi 17 novembre 25 jeunes filles, dont l’une est parvenue à s’échapper. L’association chrétienne du Nigeria a indiqué que 50 élèves ont réussi à échapper à leurs ravisseurs et ont retrouvé leurs parents. Aucun groupe n’a revendiqué ces enlèvements.
Les autorités nigériennes, dépassées par la crise de sécurité, ne réagissent pas. Les parents sont ici pour récupérer leurs enfants, mais ils ne comprennent pas comment expliquer que, l’espace de trois à quatre jours, plus de 300 enfants ont été enlevés. Le gouvernement ne fait rien pour y remédier, laissant ainsi une situation catastrophique.
La nouvelle a suscité l’indignation jusqu’au Vatican. Léon XIV a appelé à la libération immédiate des otages : « Je ressens une grande douleur, surtout pour les nombreux garçons et filles kidnappés et pour leurs familles dans l’angoisse. Je lance un appel sincère pour que les otages soient immédiatement libérés. »
Le Nigeria, ravagé par des enlèvements massifs, est confronté à une crise de sécurité qui met en danger la vie des enfants. Les autorités nigériennes n’agissent pas face à cette situation, laissant ainsi les parents dénoncer l’insécurité et le manque de protection des leurs.