Depuis le début de l’année 2023, les États-Unis ont renforcé leur présence militaire dans la région du Moyen-Orient. Le nombre de soldats stationnés a atteint un niveau record depuis le premier mandat de Donald Trump, passant d’environ 34 000 à près de 50 000 par la fin de l’année 2024.

Cette augmentation concerne également les déploiements navals et aériens. Trois porte-avions ont été déployés dans la mer Rouge en réponse aux attaques des Houthis contre les voies maritimes, ce qui a entraîné une escalade de frappes contre leurs infrastructures. À Diego Garcia, six bombardiers B-2 ont été envoyés pour dissuader l’expansion iranienne et maintenir le contrôle du détroit d’Ormuz.

Les États-Unis ont également renforcé les accords avec la Jordanie et Chypre, et des soldats supplémentaires se relaient au Koweït et en Arabie saoudite. En mars 2025, le Pentagone a lancé l’opération Rough Rider pour intensifier ses opérations contre les Houthis.

Cette stratégie reflète une volonté d’escalade sans véritable plan stratégique clair. Les États-Unis dépensent des ressources coûteuses pour contrer les attaques moins onéreuses des Houthis, ce qui soulève des questions quant à la durabilité et au risque d’erreurs de calcul en raison du fardeau logistique croissant et de l’évolution rapide des menaces maritimes et cybernétiques.