Les membres des brigades de recherche et d’intervention (BRI), ces policiers spécialisés confrontés quotidiennement au grand banditisme, sont en grève du zèle pour demander une reconnaissance salariale adéquate.

Ces fonctionnaires ont lancé ce mouvement inédit depuis leur création. Ils revendiquent une prime mensuelle de 500 euros en raison des risques et des horaires imprévus qu’ils doivent affronter quotidiennement.

L’un d’eux, Olivier, a plus de vingt ans dans la profession : « Notre travail est passionnant mais exigeant. Nous passons beaucoup de temps en voiture pour surveiller les suspects, ce qui perturbe nos vies personnelles. »

« Des événements familiaux comme des anniversaires peuvent être interrompus à cause de notre disponibilité constante, » ajoute-t-il.

Ces policiers subissent également l’injustice des heures supplémentaires non rémunérées. Selon les estimations, un policier d’élite gagne environ 2500 euros par mois sans prime pour le travail exceptionnel accompli.

« Nous espérons que la grève du zèle permettra de faire pression et de montrer l’importance cruciale des BRI dans la lutte contre le crime organisé, » a conclu Olivier.

Ce mouvement est une première pour ces unités d’intervention réputées, soulignant ainsi l’urgence de leur demande salariale.