Le président américain a annoncé lundi une mesure visant à mettre un terme aux subventions fédérales pour des recherches scientifiques considérées comme potentiellement dangereuses. Ces travaux, qui consistent à modifier génétiquement des pathogènes afin d’accroître leur dangerosité ou leur transmissibilité, sont désormais interdits.

Le décret présidentiel met en lumière les préoccupations concernant la supervision insuffisante de ces recherches dans certains pays étrangers où les garanties de biosécurité sont limitées. Le gouvernement américain entend ainsi renforcer sa politique en matière de sécurité biologique, notamment suite aux controverses sur l’origine du SARS-CoV-2.

Le texte prévoit la création d’un cadre réglementaire rigoureux dans un délai de quatre mois et instaure un système de contrôle des fournisseurs d’ADN synthétique pour prévenir les usages malveillants ou accidentels. De plus, toute subvention ou contrat de recherche devra inclure une clause stipulant que le bénéficiaire ne participe pas à des projets non conformes, sous peine de sanctions financières.

Cette décision marque un tournant dans la politique américaine vis-à-vis de la biosécurité et vise à positionner les États-Unis comme leader responsable dans ce domaine.