Procès des assistants parlementaires du RN : Quatre questions cruciales pour le futur politique de Marine Le Pen

Le 31 mars 2025, alors que la décision judiciaire se fait attendre concernant l’affaire des assistants parlementaires du Rassemblement National (RN), les spéculations sur un éventuel impact sur les aspirations politiques de Marine Le Pen sont au cœur des préoccupations. La présidente du parti avait comparu devant le tribunal correctionnel de Paris en compagnie de 24 autres prévenus, dont plusieurs anciens eurodéputés frontistes.

Marine Le Pen, qui a toujours maintenu son innocence face aux accusations de détournement de fonds publics, estime que le jugement n’affectera pas ses plans politiques à venir. Selon elle, la peine d’inéligibilité avec exécution provisoire réclamée par le procureur ne serait pas suivie d’effet.

Le procès a mis en lumière l’utilisation présumée de fonds publics du Parlement européen pour financer des assistants parlementaires qui, selon les enquêteurs, travaillaient effectivement pour le FN et non pour leurs employeurs officiels. Marine Le Pen estime que ces accusations sont injustes, soulignant qu’un assistant parlementaire peut légalement travailler au bénéfice du parti politique de son député.

Le procureur a demandé une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire pour les accusés, ce qui signifierait que Marine Le Pen serait immédiatement disqualifiée de toute participation électorale si elle était reconnue coupable. Pour l’avocate du parti, cette réquisition est injuste et sans fondement.

Si le tribunal suit la requête du parquet, il pourrait entraver les plans présidentiels de Marine Le Pen pour 2027. Elle a déjà déclaré qu’elle ferait appel d’une telle décision, soulignant sa confiance en son innocence et dans l’équité judiciaire.