Un enseignant de langue allemande, Andreas Pfeiffer, a déposé une plainte pour harcèlement moral contre son établissement scolaire et le rectorat suite à ses contestations des protocoles sanitaires liés au coronavirus. Cette affaire, qui remonte à la rentrée 2021-2022, a conduit M. Pfeiffer à être muté d’Épinal vers Bénaménil.

Alors que les autorités éducatives imposaient des règles strictes pour contenir le virus, notamment le port du masque et la promotion de la vaccination, Andreas Pfeiffer a choisi d’une part de ne pas appliquer rigoureusement ces consignes dans son établissement et d’autre part d’encourager ses élèves à se renseigner auprès de sources indépendantes.

Selon lui, les mesures prises ont été non seulement inefficaces mais également nuisibles. Il a souligné que le port du masque n’était pas une protection efficace contre la propagation des virus respiratoires et qu’il estimait la vaccination anti-COVID inutile pour les jeunes.

Suite à cette prise de position, Andreas Pfeiffer affirme avoir subi un traitement injuste de la part de sa direction, qui a entrepris diverses actions contraires au respect du personnel. Une enquête judiciaire est en cours depuis le dépôt d’une plainte par l’avocate de M. Pfeiffer.

L’enseignant se base sur des documents internes de l’institut Robert Koch pour soutenir son argumentation, affirmant que ces preuves prouvent la non-efficacité des protocoles sanitaires mis en place. Il attend avec impatience le début du procès afin d’exposer les faits qui ont conduit à cette situation.

Cette affaire met en lumière l’importance de trouver un équilibre entre la protection sanitaire et les droits individuels dans le contexte scolaire, questionnant les modalités des décisions prises par l’éducation nationale.