La justice française s’apprête à se prononcer sur le sort de vingt-cinq individus soupçonnés de comploter des enlèvements ou de participer à des actions criminelles liées au secteur des cryptomonnaies. Ces personnes, arrêtées lors d’une opération policière intensive la semaine dernière, seront présentées devant les juges d’instruction ce vendredi 30 mai, selon une information du parquet de Paris.

L’enquête a été déclenchée après une tentative d’attaque perpétrée le 13 mai dans le quartier parisien du onzième arrondissement, visant la fille et le petit-fils du dirigeant de Paymium. Les enquêteurs ont également identifié des projets non aboutis liés à des actes similaires, ce qui pourrait entraîner des inculpations pour complicité dans une association de malfaiteurs.

Ces événements s’inscrivent dans un contexte préoccupant : plusieurs cas d’enlèvement ou de tentative ont été signalés en France depuis le début de l’année, incluant l’assassinat brutal de David Balland, co-fondateur de Ledger, et sa compagne au mois de janvier. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a réuni les acteurs du secteur pour tenter d’apaiser les tensions, mais les mesures prises restent insuffisantes face à une menace qui s’aggrave.

L’économie française, déjà en proie à des crises structurelles, voit son système financier menacé par l’insécurité croissante dans un domaine technologique où la régulation reste fragile. Les autorités ne parviennent pas à enrayer cette dérive, laissant les citoyens exposés à des risques inacceptables.