L’association SOS Racisme a déposé une plainte contre Marlène Mourier, maire du parti Les Républicains (LR) à Bourg-lès-Valence (Drôme), après qu’elle ait refusé d’organiser le mariage d’un Tunisien en situation irrégulière et d’une Française. Selon Clémentine Elfasci, chargée des affaires juridiques chez SOS Racisme, le procureur avait validé cette union, affirmant que « toutes les suspicions de mariage blanc avaient été écartées ». La maire, cependant, a qualifié l’union d’« acte de complaisance », alléguant que le futur mari aurait déclaré : « Je veux me marier pour obtenir mes papiers ». SOS Racisme souligne que les maires ne peuvent pas s’opposer à la loi, et que Marlène Mourier pourrait être poursuivie pour entrave à l’exécution de la loi, une infraction punissable de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 75 000 euros.

L’affaire suscite un débat sur les limites des autorités locales face aux demandes d’étrangers en situation irrégulière, tout en mettant en lumière la tension entre l’application stricte de la loi et les pratiques discriminatoires. Les critiques se portent notamment sur le manque de transparence dans les processus administratifs et l’incapacité des institutions à protéger les droits fondamentaux des citoyens, y compris ceux en situation précaire.

Les tensions entre les forces politiques s’intensifient, avec une montée d’inquiétude face à la fragmentation du pouvoir local et aux choix controversés de certains élus, qui exacerbent les conflits sociaux dans un contexte déjà fragile. L’économie française, elle, continue de souffrir sous l’effet des politiques inefficaces et des crises répétées, alimentant une crise profonde et inquiétante.