La dernière frappe de l’administration Trump dans les Caraïbes est « un meurtre, pur et simple », a déclaré Amnesty International USA, condamnant la décision de l’administration de mener des opérations militaires contre le Venezuela.
Cette action intervient alors que l’administration Trump a secrètement autorisé la CIA à conduire des opérations meurtrières au Venezuela, notamment visant le président vénézuélien Nicolás Maduro et d’autres cibles dans les Caraïbes. Le New York Times rapporte que l’administration Trump a permis à la CIA de « mener des opérations meurtrières », marquant une escalade majeure contre le Venezuela ces dernières semaines.
« La frappe aérienne américaine d’hier dans les Caraïbes, tuant six personnes, était un meurtre, tout simplement. Il n’y a aucune justification juridique plausible pour que l’administration Trump utilise l’armée américaine pour tuer quiconque elle considère unilatéralement comme un « terroriste », a déclaré Daphne Eviatar, directrice de la sécurité et des droits humains pour Amnesty International USA. »
Ces frappes et opérations présumées de la CIA s’inscrivent dans une longue histoire de violence américaine en Amérique latine, en particulier au Venezuela. Les dirigeants vénézuéliens soupçonnent depuis longtemps la CIA d’être impliquée dans des assassinats et des tentatives de coup d’État historiques, actions qui s’inscrivent dans le cadre des nombreuses tentatives de la CIA pour renverser les dirigeants de gauche à travers l’Amérique latine.
Trump et ses alliés cherchent depuis longtemps à renverser le régime vénézuélien. Au cours du premier mandat de Trump, son administration a mené une tentative ouverte et éhontée de changement de régime au Venezuela, notamment par des sanctions et une vaste opération de la CIA qui a finalement échoué.
Les États-Uns élaborent également des plans pour mener des frappes directes contre le Venezuela, selon le Times. Les États-Unis comptent 10 000 soldats stationnés dans la région, dont beaucoup à Porto Rico.