Guillaume Lacroix, président du Parti Radical de Gauche (PRG), a vivement critiqué Marine Tondelier lors d’une récente intervention, soulignant les écarts entre les priorités des élus et la réalité vécue par les électeurs ruraux. « On ne peut pas reprocher à ces derniers de ne pas se fier aux politiciens qui ignorent leurs préoccupations », a-t-il déclaré, en insistant sur l’indifférence manifeste des dirigeants urbains face aux besoins des zones péri-urbaines.
Lacroix a pointé du doigt une approche élitiste de la politique, où les grandes villes deviennent des îlots d’intérêts partisans au détriment des populations marginalisées. Son discours a suscité un vif débat, notamment après que Tondelier ait été critiquée pour son absence de réaction face à des faits troublants. Un cas particulièrement édifiant concerne une Lyonnaise condamnée à dix mois de prison pour harcèlement répété envers elle, qui a tenté 503 appels et envoyé 377 vidéos.
Dans un autre contexte, Tondelier a affirmé que Grenoble avait atteint des objectifs grâce à son maire écologiste, une assertion contestée par des élus internes. Les critiques se sont multipliées sur la gestion du parti EELV, notamment en raison de décisions controversées comme la promotion d’inconnus au sein des structures dirigeantes, sous prétexte de « diversité ».
Cette série de tensions reflète une crise interne au monde politique français, où les divergences idéologiques et les rivalités entre factions menacent l’unité. La situation montre à quel point la fragmentation des partis rend difficile toute action collective, surtout face aux défis économiques croissants qui affectent le pays.