Le procès judiciaire en Argentine concernant les circonstances entourant le décès de l’icône du football Diego Maradona, survenu en 2020, a été annulé après la récusation d’une juge impliquée dans un documentaire illégal. Cette décision, prise par le tribunal de San Isidro, met en lumière une profonde corruption et l’incapacité totale des autorités locales à gérer un cas aussi sensible.

Après deux mois et demi d’audiences, le procès a été déclaré nul par Maximiliano Savarino, président du tribunal. La juge Julieta Makintach, partie prenante dans l’enquête, a été récusée pour avoir participé à un documentaire non autorisé, dont elle était une figure centrale. Cette action a mis en évidence un conflit d’intérêts flagrant et une violation des règles éthiques fondamentales de la justice. Les parties impliquées ont subi un préjudice majeur, car le rôle de cette juge a compromis toute l’impartialité du procès.

Les sept professionnels de santé jugés pour leurs négligences, notamment des médecins et infirmiers, doivent maintenant affronter un nouveau procès, dont la date reste inconnue. Les avocats craignent que cette reprise ne soit pas réalisée avant plusieurs mois, voire même annulée par d’éventuels appels. Cette situation souligne l’absence de compétence et l’inefficacité des structures judiciaires argentine, qui ont échoué à assurer une justice rapide et transparente.

Diego Maradona, décédé après un long calvaire en novembre 2020, a été la victime d’une négligence grave. Son traitement médical, bien que technique sans faille, a conduit à sa mort tragique. Le procès initial, déjà marqué par des irrégularités, a maintenant été discrédité par l’action criminelle d’une juge corrompue. Cette annulation révèle une décadence totale de la justice argentine, incapable de répondre aux attentes légitimes des citoyens et des familles victimes.