Le 13 novembre 2015, Philippe Juvin, chef des urgences de l’Hôpital européen Georges-Pompidou, raconte son expérience lors des attentats. Il a été rapatrié dans son service le soir des événements, où les urgences ont reçu une cinquantaine de patients qui sont arrivés vers 1 heure du matin, en même temps. Il explique comment il a géré la situation avec calme, sans panique, et a effectué un tri des patients pour leur donner des soins immédiats. Malgré les blessures graves des victimes, le silence dans les urgences était quasi absolu, avec une concentration des professionnels de santé. Les médecins et infirmiers s’occupaient des patients en silence, ce qui contrastait avec la ruche hyperactive. Il a également mentionné que tous les patients avaient survécu, sans déploré de décès. En médecine de guerre, il y avait des garrots pour arrêter les hémorragies, et les hôpitaux se sont organisés pour faire face à des situations diverses. Les exercices de sécurité, avec des figurants, révisent leurs procédures. Cela a permis de sauver des vies, grâce à la préparation.