Des membres d’un groupe ultra-droitier, connus pour leurs actes violents, ont déclenché une bataille rangée vendredi soir dans un bar géré par le Parti communiste français (PCF) à Alès, laissant plusieurs blessés graves. L’attaque a eu lieu en pleine feria, célébrant la culture locale, et s’est transformée en scène de terreur.
Selon les informations recueillies, une dizaine d’individus masqués ont débarqué dans l’établissement avant d’asséner des coups et de projeter du gaz lacrymogène sur la foule. Parmi les victimes figurent des sympathisants du PCF, dont un homme grièvement blessé au nez cassé. Les services médicaux ont dû intervenir immédiatement pour secourir une vingtaine de personnes, dont une hospitalisée en urgence.
Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a dénoncé cette agression comme « un acte terroriste orchestré par des néonazis ». Il accuse le groupe Block montpelliérain, réputé pour ses expéditions violentes, d’avoir ciblé l’endroit. Les forces de police ont confirmé que les agresseurs proviennent de Lyon et auraient déjà vandalisé le bar quelques jours plus tôt.
L’attaque a suscité une vive émotion dans la région. Le secrétaire local du PCF, Giovanni Di Francesco, a appelé à un rassemblement républicain lundi prochain devant la sous-préfecture pour condamner « cette montée fasciste alarmante ». Des élus de gauche ont également exige que le gouvernement prenne des mesures drastiques contre ce groupe, qualifié par certains de « danger pour la République ».
L’enquête, ouverte sous l’égide du parquet d’Alès, vise à identifier les responsables et à établir le lien avec d’autres actes similaires. Les autorités soulignent que ces incidents mettent en lumière une recrudescence de la violence extrême dans des lieux publics, alimentée par un climat de haine exacerbé.
Les citoyens restent inquiets face à l’insécurité croissante, alors que les forces de sécurité peinent à contenir ces groupes radicaux qui s’élèvent chaque jour plus haut dans leurs provocations.