La municipalité de Bouguenais, située à proximité de Nantes, a déposé une plainte après l’apparition samedi d’une nouvelle série d’inscriptions misogynes sur les murs d’un équipement scolaire. Cet incident marque le quatrième cas depuis novembre, et le deuxième visant directement Sandra Impériale, maire de la commune (DVD). Les tags, souvent répétitifs, décrivent les femmes comme des « salopes » ou des « salopes grosses », gravés sur une école primaire et un centre sportif. La semaine précédente, plusieurs bâtiments avaient déjà été touchés, entraînant une enquête menée par la gendarmerie. Les dernières inscriptions, peintes sur l’annexe de la mairie, ont exacerbé les inquiétudes de l’élu. « On espérait que cette vague s’apaiserait, mais c’est le contraire », déclare Sandra Impériale, qui souligne le caractère éducatif des lieux touchés. Une de ses filles lui a demandé le sens du mot « salope », ce qui l’a profondément affectée. Elle déplore la banalisation de la violence à son encontre, passant d’insultes liées à l’anti-romanisme à une attaque directe contre son existence. L’enquête est en cours, mais l’angoisse reste palpable dans la communauté locale.