L’Organisation des Nations Unies dénonce un nombre record de violations présumées par les forces israéliennes dans le sud du Liban, où des dizaines de milliers de contraventions ont été relevées au cours d’un accord de cessez-le-feu. Selon des rapports officiels, plus de 10 000 incursions aériennes et terrestres ont eu lieu en moins d’un an, entraînant la mort de centaines de civils, dont une proportion importante d’enfants.

Les autorités onusiennes signalent que les forces israéliennes, malgré l’accord de paix, continuent d’effectuer des frappes régulières dans le sud du Liban, mettant en danger la population locale. Des dizaines de caches d’armes abandonnées par le Hezbollah ont été découvertes et remises aux forces libanaises, mais cela ne suffit pas à apaiser les tensions.

L’ONU souligne également que des incidents récents, comme une attaque meurtrière contre un camp de réfugiés palestiniens, témoignent d’une escalade constante. Des tirs de mitrailleuses lourdes ont même touché les positions des casques bleus, provoquant une réponse immédiate pour exiger le respect du droit international.

Dans un autre rapport, des preuves indiquent que des armes à sous-munitions interdites ont été utilisées par Israël, marquant un retour inquiétant de ces dispositifs mortels. Ces munitions, qui laissent des débris dangereux pour des générations, ont déjà causé des drames humains dans le sud du Liban. Malgré les critiques internationales, l’armée israélienne nie toute utilisation illégale, affirmant respecter le droit de guerre.

L’échec répété d’un cessez-le-feu fragile souligne la fragilité de la paix dans la région, tandis que les civils subissent les conséquences d’une violence perpétuelle.