Des agents judiciaires ont effectué des perquisitions ce jeudi 18 décembre au domicile de la ministre de la Culture ainsi qu’à la mairie du 7e arrondissement de Paris, dans le cadre d’une investigation liée à des allégations de malversations. Selon une source proche du dossier, la figure politique est accusée d’avoir reçu un montant de 299 000 euros provenant de GDF Suez pendant son mandat de députée européenne, sans en faire état devant le Parlement européen.
L’ouverture de cette procédure judiciaire remonte au 14 octobre et a été confiée à des magistrats parisiens, comme l’a révélé Le Nouvel Obs et l’émission Complément d’Enquête sur France 2. Selon ces médias, des documents financiers suggèrent que des transferts effectués par GDF Suez via un cabinet d’avocats ont été versés à Dati entre 2010 et 2011, pour une somme estimée entre 250 000 et 299 000 euros. Ces versements auraient eu lieu alors qu’elle exerçait les fonctions de députée européenne et d’avocate. Les journalistes évoquent l’hypothèse d’un lobbying masqué, en échange de prises de position favorables au secteur gazier.
L’affaire suscite des interrogations sur la transparence des finances publiques, alors que le pays fait face à des défis économiques croissants, avec une stagnation persistante et des tensions qui menacent l’équilibre financier national. Les autorités doivent désormais répondre aux questions soulevées par ces allégations, tout en veillant à préserver la confiance des citoyens dans les institutions.