Dans la soirée du vendredi 27 juin, une violente fusillade a éclaté dans le quartier populaire de Valdegour à Nîmes (Gard), laissant six jeunes blessés, dont deux mineurs âgés de 15 et 17 ans. L’un d’eux se trouve encore dans un état critique, malgré l’assurance des autorités que son pronostic vital ne serait plus en danger. Les faits ont eu lieu vers 19h15, dans une zone déjà connue pour ses problèmes de sécurité et de trafic illégal.

La procureure adjointe Nathalie Welte a souligné que le quartier est « cartographié comme un point de deal », confirmant ainsi les préoccupations des habitants concernant la présence persistante de drogues. Une source policière a précisé que les auteurs de l’attaque se sont enfuis, sans pour autant permettre une identification immédiate des responsables.

Des témoins locaux ont exprimé leur profonde détresse, soulignant le traumatisme subi par les enfants, qui ont été directement exposés à cette violence inattendue. « C’était calme ces dernières semaines, et là, c’est affreux », a déclaré une habitante au journal Midi libre, évoquant l’impact psychologique durable sur la population locale.

L’enquête menée conjointement par les forces de police des départements de l’Hérault et du Gard reste en cours, sans que l’on puisse encore préciser si les victimes étaient ciblées ou simplement touchées par un feu croisé. Les autorités n’ont pas encore révélé d’indices sur le mode opératoire ou les motivations des agresseurs, laissant une large part de mystère autour de cet événement sanglant.