Saskya Vandoorne, journaliste pour CNN et chef du bureau de Paris, note une différence notable dans la perception de cette affaire entre les États-Unis et la France. Le braquage violent subi par l’icône américaine en 2016 a été perçu avec plus d’empathie aux États-Unis tandis que le procès actuel fait figure de spectacle au tribunal parisien.
Alors qu’en Amérique, ce cas est traité comme un événement grave et les médias se sont mobilisés pour couvrir l’audience de Kim Kardashian, en France il y a une fascination particulière pour les accusés surnommés « les papys braqueurs ». Cette appellation souligne à la fois leur âge avancé et insinue qu’ils ne sont pas si menaçants.
Cette différence est attribuée par Saskya Vandoorne au fait que le rayonnement de l’opulence personnelle sur les réseaux sociaux est perçu différemment selon les cultures. Aux États-Unis, cela est vu comme un acte d’expression individuelle tandis qu’en France certains y voient une forme de provocation à la criminalité.