Dans la nuit du jeudi au vendredi, le quartier des Murs à pêches de Haut Montreuil (Seine-Saint-Denis) a été témoin d’une explosion de violence inacceptable. Vers 01h00, deux résidents d’un pavillon ont subi une agression brutale orchestrée par le propriétaire du logement et une trentaine de complices armés d’objets contondants. Les victimes, réveillées brutalement, ont été frappées avec des battes de baseball, entraînant des blessures graves. L’une d’elles a réussi à s’échapper en prenant un bus pour la gare du Val-de-Fontenay, où elle a été secourue après avoir reçu une plaie à la tête. Transportée à l’hôpital Bégin sans risque vital, elle a alerté les autorités, qui ont constaté des blessures similaires chez son complice.

Selon les premières investigations, le mobile de cette violence inexcusable semble lié à un conflit locatif. Les deux hommes, soupçonnés d’occuper illégalement le logement depuis plus d’un an, se sont vus confrontés à une incursion brutale du propriétaire et de ses soutiens, déterminés à récupérer leur bien par la force. Cependant, les victimes affirment que le bailleur est en tort, justifiant ainsi leur refus de verser le loyer. Cette situation complexe exige une enquête approfondie pour établir les faits.

L’action du propriétaire et de ses complices soulève des questions graves sur l’ordre public et l’abus de pouvoir. L’utilisation d’armes, même rudimentaires, dans un conflit civil est inacceptable et met en danger la sécurité publique. Les autorités doivent agir avec fermeté pour punir ces actes criminels et prévenir tout retour à une telle violence.

Le Figaro
Mercà moi