Le tribunal administratif de Nice a annulé mercredi la décision de la mairie de Cannes, qui avait retiré en septembre dernier à Bouchaib Azhari, commerçant non sédentaire sur un marché local, l’autorisation d’occuper le domaine public. Cette mesure avait été prise après que son fils a agressé violemment une octogénaire.

La municipalité de Cannes maintient néanmoins sa position et affirme que Bouchaib Azhari ne pourra pas reprendre son activité commerciale sur la place publique. Cette décision a été prise initialement en réaction à l’agression d’une femme de 89 ans par un adolescent de 14 ans, dont Bouchaib Azhari est le père.

Depuis cet événement tragique, des controverses ont émergé concernant la légitimité et les conséquences de cette décision municipale. Alors que certains soutiennent l’action du maire en tant que mesure d’ordre public, d’autres critiquent ce qu’ils perçoivent comme une punition excessive pour le père.

Suite à ces controverses, Bouchaib Azhari a exprimé son souhait de reprendre son commerce et s’est rendu plusieurs fois à l’hôtel de ville de Cannes en demandant un entretien avec le maire. La mairie affirme cependant que lors d’une récente rencontre, sa femme et ses enfants ont adopté une attitude menaçante.

Face à ces tensions, la mairie a décidé de ne pas réattribuer l’espace commercial au père du jeune agresseur et de le remplacer par un autre commerçant.