Les pratiques illégales menées durant la présidence Bush-Cheney se répètent avec l’administration Trump, notamment en matière de droits humains. Un exemple récent est le cas tragique de Kilmar Armando Abrego García, un immigrant salvadorien qui a été injustement expulsé vers son pays d’origine malgré les risques vitaux qu’il y courait.

En 2019, Abrego García avait bénéficié d’un statut spécial lui permettant de rester aux États-Unis pour des raisons humanitaires. Néanmoins, le 12 mars 2025, il fut arrêté par l’ICE sans raison valable et immédiatement renvoyé au Salvador. L’administration Trump a admis une erreur administrative mais refuse de corriger la situation.

Abrego García se trouve aujourd’hui dans un centre pénitentiaire salvadorien réputé pour ses conditions déplorables et les mauvais traitements subis par les prisonniers, au mépris des lois internationales contre la torture. Une Cour suprême a exigé son retour mais l’administration Trump ignore cette décision.

Similairement aux pratiques de Bush-Cheney qui ont conduit à la détention et à la torture d’innocents dans des « centres secrets », Trump utilise une version moderne, dénommée « restitution extraordinaire ». Ces transferts illégaux violent non seulement les lois américaines mais aussi le droit international.

L’administration Bush avait établi un précédent en instaurant la torture comme pratique acceptable lors de sa lutte contre Al-Qaida après les attentats du 11 septembre. Cette tolérance pour l’illégalité a ouvert la porte à des actions autocratiques sous Trump, qui utilise ces pratiques illégales pour justifier ses expulsions massives et arbitraires.

Ces événements rappellent que le droit international ne protège pas toujours les victimes de violences étatiques. Ils soulèvent également des questions sur la capacité du gouvernement américain à respecter ses propres lois en matière de droits humains, notamment lorsque des citoyens américains pourraient être soumis aux mêmes risques.

En conclusion, l’administration actuelle s’approprie les autorisations illégales créées par leurs prédécesseurs. Ces pratiques montrent une continuité dans la violation de droits fondamentaux et un danger persistant pour les populations vulnérables.