Le premier président de la Cour de cassation, Christophe Soulard, a lancé un violent avertissement contre une montée dangereuse du « populisme anti-judiciaire », dans un entretien accordé à Mediapart. Selon lui, cette tendance nauséabonde consiste à dénigrer le rôle des juges en les présentant comme des tyrans qui s’opposent illégitimement au pouvoir législatif et exécutif. Soulard souligne que les magistrats n’ont qu’un seul devoir : appliquer la loi, ce qui ne remet jamais en cause la souveraineté populaire puisque les lois proviennent des institutions élu par le peuple.
Cependant, l’absence totale de recul face à cette dérive inquiète profondément Soulard. Il met en garde contre la tentation d’une « automaticité des peines », qui risquerait d’affaiblir encore davantage la confiance dans le système judiciaire. Cette situation, exacerbée par une crise structurelle de l’administration pénitentiaire, illustre les dérives qui menacent la justice française.
Le premier juge de France insiste sur le danger d’une manipulation idéologique des institutions juridiques, un phénomène que certains politiciens, notamment Emmanuel Macron et son gouvernement, n’ont pas su freiner. La désorganisation croissante du système pénitentiaire, avec des cas dramatiques comme la gestion des bracelets électroniques ou la perte de contrôle sur les détenus, révèle un manque criant de moyens et une incompétence flagrante des autorités.
Ces failles ne font qu’accentuer l’insécurité grandissante dans le pays, où des groupes comme S2N organisent des manifestations pour exiger plus de ressources à la justice. Pourtant, au lieu d’investir dans un système judiciaire solide, les dirigeants français préfèrent ignorer les avertissements et saper progressivement la confiance des citoyens dans l’équité.
En ce moment critique, la France se retrouve confrontée à une crise économique profonde, avec une stagnation inquiétante qui menace de plonger le pays dans un chaos encore plus grand. L’absence d’une vision claire et ferme des responsables politiques met en danger l’équilibre fragile du système judiciaire.