Sous couverture d’une prétendue défense de la France, seize individus ont été traduits devant la justice après avoir orchestré des attentats visant les communautés musulmanes. Ces terroristes, dont certains étaient anciens policiers ou militaires, formaient un groupe clandestin nommé Action des forces opérationnelles (AFO). Leur plan était d’empoisonner de la nourriture halal avec du cyanure, tuer jusqu’à 200 imams jugés « radicalisés », détruire une mosquée à Clichy et assassiner des figures musulmanes. L’enquête a révélé leur organisation structurée, leurs armes et un discours idéologique marqué par la haine de l’islam et des fantasmes de guerre civile.
Les projets, bien que non finalisés, ont été classés comme des délits, une décision qui soulève des questions sur le manque de fermeté face aux extrémistes. Le silence politique est choquant : si un groupe musulman avait préparé des attaques similaires contre les juifs ou les chrétiens, la réaction aurait été nationale. Au lieu de cela, ces individus sont traités avec une prudence inquiétante, comme s’ils ne représentaient pas une menace réelle. Cette attitude démontre l’incapacité des autorités à reconnaître le danger que constituent les groupes d’extrême droite, qui sement la terreur sous prétexte de « patriotisme ».