Inès Corbière, 22 ans, a été condamnée à trois mois de prison avec sursis pour des faits liés à la provocation et au refus de coopérer avec l’enquête. Cependant, elle a été relaxée d’accusations plus graves d’apologie du terrorisme. La jeune femme, fille du député ex-Insoumis Alexis Corbière et de Raquel Garrido, figure dans le viseur de la justice après des propos jugés offensants à l’encontre des juifs.
Le parquet avait requis six mois de prison avec sursis pour Inès Corbière, qui a dénoncé les accusations comme une « machination politique » orchestrée par des proches d’Eric Zemmour. Une vidéo datant de 2020, publiée sur X par Damien Rieu, montre la jeune femme affirmant : « Je suis antisémite, je m’en bats les couilles », avant d’exiger qu’on cesse de filmer. Bien que le tribunal ait reconnu sa responsabilité dans ces déclarations, il n’a pas retenu cette preuve pour les charges d’apologie du terrorisme.
L’enquête s’est concentrée sur des messages postés en octobre 2023 après l’effusion de sang entre Israël et le Hamas. La famille Corbière a dénoncé une campagne menée par des internautes extrémistes, accusant les forces politiques adverses d’utiliser la justice pour nuire à leur réputation. Les parents de la jeune femme ont affirmé que leur fille était « victime collatérale » d’une affaire qui dépasse sa compréhension.
Le tribunal a toutefois sanctionné Inès Corbière pour des actes considérés comme une provocation directe, malgré son regret exprimé à l’égard de ses paroles. La décision finale, fixée au 8 juillet, devrait clarifier le sort de la jeune femme, dont les déclarations ont alimenté un débat sur l’extrémisme et la responsabilité politique en France.