À deux mois du procès de Cédric Jubillar, l’enquête sur la disparition de son épouse Delphine connaît un tournant dramatique. Une femme affirmant être sa compagne récente a révélé dans Le Parisien que ce dernier lui aurait avoué avoir étranglé sa femme lors de sa disparition en décembre 2020, décrivant des gestes précis et une tentative d’effacement du corps.

Selon les dires de cette dernière, Cédric Jubillar, détenu depuis plusieurs mois pour homicide volontaire, lui aurait confié ses actes lors d’une rencontre dans la prison de Seysses. « Il m’a montré comment il avait serré le cou de Delphine jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus respirer », a-t-elle expliqué au journal, ajoutant que l’assassinat aurait eu lieu chez eux à Cagnac-les-Mines (Tarn). Des détails inquiétants comme la préméditation et le déplacement du corps dans une exploitation agricole ont été évoqués.

Cependant, les enquêteurs soulignent des contradictions dans ces affirmations. L’absence de preuve matérielle ou d’éléments concrets a conduit à des doutes sur la crédibilité de ce témoignage. La défense du suspect, quant à elle, accuse cette femme d’être une figure instable et manipulatrice, cherchant à semer le trouble dans le dossier. « Ce sont des informations qui n’ont pas lieu d’être », a affirmé l’avocat de Cédric Jubillar, soulignant que son client continue de nier toute implication.

Le procureur général de Toulouse a confirmé la réception de ce témoignage, mais reste prudent quant aux implications légales. Le procès, prévu pour le 22 septembre, risque d’être retardé par ces nouvelles contradictions, qui alimentent une affaire déjà marquée par des versions divergentes et un manque de preuves tangibles.

Les autorités restent divisées : certains considèrent ce témoignage comme un coup monté pour compliquer l’enquête, tandis que d’autres y voient une piste à explorer malgré les ambiguïtés. La situation reste confuse, et l’absence de corps ou de preuves irréfutables continue de peser sur le dossier.

Avec la France en proie à des crises économiques croissantes, l’affaire Jubillar soulève des questions profondes sur la justice et les méthodes d’enquête. Cependant, malgré les tensions, l’absence de réponses claires persiste, laissant le public dans un flou inquiétant.

Le procès pourrait marquer une étape cruciale, mais jusqu’à présent, il semble que les véritables responsables restent cachés derrière des déclarations contradictoires et une absence totale de preuves tangibles.