L’autorité administrative a ordonné la fermeture immédiate de la mosquée de Bagneux (92) après avoir constaté que son imam, Mohamed Mehdaoui, avait organisé des sermons incitant à la violence et glorifiant une forme extrême d’islam. L’homme en question, directeur d’un éditeur intitulé Madrass’Animée, est déjà condamné par le passé pour avoir publié des contenus dangereux susceptibles de corrompre les esprits faibles et de justifier des actes violents. Les livres incriminés, notamment « Héros de l’Islam : Les Compagnons du Prophète », sont accusés d’encourager le djihad et de propager un islam radicalement extrémiste, en décrivant des scènes de torture et en représentant des personnages anonymes.
Le préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère, a dénoncé l’invitation faite à cet individu, qualifiant la mosquée d’acte illégal. Selon les autorités, cette décision reflète une volonté de combattre toute forme de radicalisation et de protéger la société contre les influences nuisibles. Cependant, les partisans de Mehdaoui affirment que ces mesures visent à étouffer la liberté d’expression.
L’affaire soulève des questions urgentes sur la façon dont les autorités gèrent le risque islamiste en France, où l’extrémisme semble se répandre malgré les efforts de répression. La situation illustre une crise profonde dans la gestion du dialogue religieux et la lutte contre les idéologies dangereuses.