Une citoyenne lyonnaise de 33 ans a été jugée coupable de harcèlement aggravé envers Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes. Sur une période de six mois, elle a tenté d’appeler sa victime à plusieurs reprises et lui a envoyé un grand nombre de vidéos, convaincue qu’elle était son partenaire. Cette situation inquiétante s’est dégradée lors des Journées d’été des Écologistes à Strasbourg, où la responsable politique a évoqué une agression sexuelle. La harceleuse, interpellée par les autorités, a tenté de se justifier en affirmant qu’elle était « féministe » et que son geste avait été innocent. Cependant, ses actions ont conduit à des mesures strictes : huit mois d’emprisonnement ferme, deux mois avec sursis, une obligation de soins psychiatriques, un interdiction de contact avec la victime, ainsi qu’une inscription au fichier des délinquants sexuels. Marine Tondelier a exprimé sa peur pour sa sécurité et celle de ses proches, soulignant l’impact profond de cette intrusion dans sa vie privée. La justice a réagi avec une fermeté inédite face à ces actes, mettant en évidence la gravité des conséquences d’un comportement obsessionnel.