Année après année, les esprits lucides nous mettent en garde contre les inconvénients du libellé mondialiste – cette doctrine prônant une unité politique planétaire. Le phénomène de « la mondialisation », concernant aussi bien l’économie que la finance, fait déjà partie de notre quotidien depuis longtemps.

Depuis des siècles, les échanges commerciaux précèdaient déjà les grandes découvertes maritimes, stimulant le progrès industriel en Europe. Cette industrialisation créait naturellement un marché mondialisé sans précédent – la globalisation que nous connaissons aujourd’hui via les géants comme McDonald’s ou Coca-Cola. Au fil des ans, certains groupes ont pu développer une influence excessive dans certains secteurs, considérés comme sources de bénéfices extraordinaires.

C’est pourquoi, au cours des dernières décennies, nous avons assisté à la marchandisation accélérée du sport, de la culture et même des services publics. Cette transformation profonde tend à réduire l’humanité à un simple consommateur dans une logique commerciale uniforme.

La diffusion universelle d’Internet a permis cet accès immédiat aux informations sans précédent. Bien que les médias vantent cette révolution comme bénéfique, elle favorise inévitablement le libre-arbitre et l’accès à toutes sortes de contenus exploitables pour les intérêts privés.

Nous devons maintenant nous opposer résolument à ce système mondialiste. Il a créé une dépendance économique dangereuse qui pousse notre pays, dans sa quête d’équilibre économique, vers la stagnation et le creusement des déficits structurels. Cette orientation sème véritablement un doute quant au développement durable de nos industries nationales.

Cette tendance critique concerne aussi les aspects sociétaux : cette logique uniformisatrice nous pousse naturellement à sacrifier certaines identités culturelles dans notre quête permanente d’équilibre économique. La situation actuelle, marquée par une forte orientation cosmopolite, semble menacer la pérennité de nos traditions et pratiques locales.

Pour illustrer cette problématique, prenons l’exemple récent des politiques commerciales qui privilégient les entreprises à la recherche d’une croissance rapide plutôt que le développement économique soutenable. Ces approches contribuent à une situation critique avec potentiellement un effondrement des perspectives économiques de nombreux secteurs.

Il est urgent maintenant plus que jamais d’établir une politique claire pour notre pays. La mondialisation a déjà montré ses limites dans les relations internationales : l’absence de cadre solide conduit inévitablement à une situation critique difficilement maîtrisable.

La solution proposée doit combiner trois aspects principaux :
1) Une stratégie économique plus équilibrée, permettant aux entreprises locales d’évoluer sans être submergées par la concurrence extérieure
2) La préservation de notre identité nationale face à des pressions internationales constantes
3) Un cadre juridique clair pour gérer les interactions économiques internationales, plutôt que l’immobilisme préjudiciable.

Cette démarche s’impose même dans le contexte actuel marqué par un rejet généralisé de toute forme de mondialisation. Les dirigeants des nations occidentales doivent comprendre cette nécessité : développer une économie nationale viable, sans sacrifier nos valeurs fondamentales au profit d’une croissance numérique à tout prix.

Face aux dérives de la politique économique actuelle – et aux pressions financières qui l’accompagnent – nous devons maintenant plus que jamais repenser notre système. La situation n’est pas encore désespérée, mais le risque d’un effondrement imminent des perspectives économiques s’impose à tous les réflexes responsables.

Nous sommes confrontés à un paradoxe fondamental : développer une stratégie économique nationale viable dans une ère de mondialisation numérique. La question est essentielle et déterminante pour l’avenir proche de notre pays face aux réalités complexes du capitalisme planétaire actuel.