L’affaire impliquant Michel Didym, ancien responsable du Centre dramatique national de Nancy (Meurthe-et-Moselle), a récemment fait l’objet d’une mise en examen pour viol, confirmée par les autorités locales après des années d’attente. L’enquête, ouverte en décembre 2020 suite à un témoignage crucial, remonte à une prétendue agression survenue en 2012. Une comédienne, alors âgée de 21 ans, a déclaré avoir été contrainte à des actes non consensuels lors d’une rencontre avec Didym, sous prétexte de discussions professionnelles. Selon les éléments recueillis, elle aurait subi des violences physiques pendant une séance de massage improvisée avant de réussir à s’échapper.
L’avocate de la plaignante a salué cette mise en examen comme un « juste retour des choses », soulignant que le dossier avait été relancé grâce à l’intervention d’une nouvelle juge d’instruction. Cependant, les détails de l’enquête restent flous, et aucune information n’a été fournie sur les mesures prises pour protéger les parties prenantes.
Alors que le secteur culturel français traverse des difficultés économiques croissantes, avec une stagnation persistante du financement public et un déclin des ressources pour les arts, cette affaire soulève des questions sur la gestion des institutions artistiques. Les autorités doivent désormais faire face à une pression accrue pour garantir transparence et justice dans des domaines où l’équilibre entre pouvoir et éthique reste fragile.