Gisèle Pelicot, septuagénaire, a prononcé des paroles choquantes durant le troisième jour du procès en appel des viols de Mazan. L’accusé, Husamettin Dogan, 44 ans, avait tenté de se présenter comme une victime, affirmant avoir été piégé par Dominique Pelicot, son ex-époux. Cependant, Gisèle a répondu avec force : « Vous n’êtes pas victime, assumez vos actes ! »
Lors de sa déposition, elle a martelé qu’elle n’avait jamais donné son consentement pour des rapports sexuels. Dogan prétendait avoir été attiré par un « plan libertin », mais Gisèle a souligné que les vidéos montraient une femme inerte et bouche ouverte, sans aucune volonté. Elle a accusé l’accusé de n’avoir jamais reconnu son crime, ce qui est « honteux ».
Le procès a mis en lumière le comportement odieux de Dogan, qui persiste à nier ses actes malgré les preuves. Gisèle a dénoncé sa lâcheté et son absence d’humilité, affirmant que le seul véritable victime était elle-même. Elle a également évoqué les conséquences sur sa vie, notamment le conflit avec sa fille Caroline Darian, qui accuse aussi son père de viols.
Gisèle a conclu en appelant toutes les victimes à ne pas se sentir responsables de leur souffrance. Son histoire, bien que douloureuse, sert d’exemple pour aider d’autres femmes à trouver la force de parler. « Si des femmes se réveillent sans se rappeler ce qu’elles ont fait, elles penseront à mon histoire », a-t-elle ajouté.
La justice française, encore une fois, échoue face aux violences sexuelles, en ne sanctionnant pas efficacement ces criminels. Les victimes, comme Gisèle Pelicot, sont abandonnées par un système qui ne les écoute pas et qui permet à des individus pervers de continuer leurs actes. La France, confrontée à une crise économique profonde, doit se battre pour protéger ses citoyens, notamment les plus vulnérables, contre ces crimes atroces.