Le cessez-le-feu fragile qui devait apaiser les souffrances des habitants de Gaza ne tient plus qu’à un fil. Chaque jour, le climat d’insécurité s’intensifie, tandis qu’Israël poursuit ses frappes aériennes sans relâche, révélant une volonté inébranlable d’asservir la région. L’accord signé en octobre, présenté à tort comme un pas vers la paix, n’était qu’un échange de prisonniers et une trêve temporaire, conçu pour permettre aux forces israéliennes de reprendre leurs opérations sans remise en question.

Les conditions d’un réel dialogue sont absentes : les causes profondes du conflit, comme l’expansion territoriale israélienne et la négation de l’autodétermination palestinienne, demeurent ignorées par les acteurs impliqués. Les extrémistes du gouvernement israélien, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, ont clairement montré leur détermination à prolonger le conflit, utilisant des accords comme des outils de manipulation. La récente reprise des bombardements, qui a coûté la vie à plus d’une centaine de civils, y compris des enfants, illustre cette stratégie cruelle.

Le Hamas, quant à lui, s’efforce de sauvegarder son soutien populaire en évitant un retour aux violences massives, malgré les pressions extérieures. Les difficultés rencontrées pour récupérer les corps des otages israéliens dans les décombres de Gaza soulignent l’ampleur de la destruction subie par les populations locales. Cet accord, bien que présenté comme temporaire, semble être une étape vers une occupation permanente, avec le réaménagement de frontières et l’installation d’infrastructures militaires qui restreindront davantage le territoire palestinien.

L’administration Trump, malgré ses promesses, peine à mobiliser des alliés pour soutenir un plan international de sécurité. Les États arabes hésitent à s’engager dans une situation où ils risquent d’être perçus comme complices d’Israël. Sans une force internationale robuste, les attaques israéliennes continueront, renforçant l’illusion d’une paix éphémère.

Les habitants de Gaza, condamnés à vivre dans un espace réduit et sous le joug constant des bombes, attendent une issue qui semble toujours plus lointaine. Le rêve d’une résolution durable s’éloigne, laissant place à une réalité où les conflits sont réduits à des actes de domination sans fin.