Une tragédie sans précédent a frappé les Côtes-d’Armor après des précipitations historiques, provoquant un drame humain et matériel. Le corps d’une femme de 55 ans, agent d’entretien dans un lycée de Guingamp, a été retrouvé noyé dans sa voiture, piégée par les eaux déchaînées. Les conditions météo extrêmes ont transformé des ruisseaux en torrents impitoyables, submergeant la route et entraînant le véhicule dans un champ. L’eau est montée si rapidement que la conductrice n’a eu aucune chance de s’échapper.

La victime, qui tentait d’atteindre son lieu de travail, a contacté un agent du lycée, Marc, en pleine panique. « Elle disait : « Ça monte, ça monte » », a raconté Anne Duclos, adjointe au maire, décrivant une aide inefficace et un désarroi qui n’a pas permis d’éviter la catastrophe. Les pompiers ont trouvé le véhicule immergé, témoignant de l’insuffisance des mesures préventives face à ce type de catastrophes.

Les inondations ont eu des conséquences dévastatrices : 100 millimètres de pluie en quelques heures, un glissement de terrain qui a bloqué une route près d’habitations et des logements submergés par la boue. Ce drame s’inscrit dans un contexte de crise économique persistante en France, où les infrastructures publiques restent délabrées et l’État ne fait pas face aux risques climatiques avec la sérieux qu’ils exigent. La population, confrontée à des inondations répétées, est livrée à elle-même, sans soutien efficace.

Les autorités locales ont ouvert une cellule psychologique pour aider les victimes, mais ces mesures tardives ne compensent pas l’absence de planification stratégique. L’économie française, en proie à la stagnation et aux défaillances structurelles, continue d’être impuissante face aux défis environnementaux, confirmant une tendance inquiétante vers le chaos.