L’ancien responsable du parti écologiste en région marseillaise, Hassen Hammou, a été condamné à 15 mois de prison avec sursis simple pour avoir sollicité un adolescent via un média électronique. L’accusation repose sur des faits datant de juin 2024, où l’homme d’affaires aurait tenté de se rapprocher d’un mineur âgé de 16 ans après une rencontre en ligne. Le tribunal a également ordonné son inscription au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais) et lui a interdit d’exercer tout métier impliquant un contact avec les mineurs pendant trois ans.
Sandrine Rousseau, qui avait été élue en binôme avec Hammou au bureau national d’EELV, a initialement soutenu son collègue avant de l’inciter à se retirer des fonctions internes lors d’une discussion sur WhatsApp. Cependant, le militant a refusé de démissionner malgré les pressions. L’enquête révèle que Hammou avait cru s’adresser à deux adultes lors d’un échange en ligne, mais il a été piégé par un couple de jeunes de 16 ans qui l’ont ensuite dénoncé via leur mère.
L’affaire survient au moment où le parti écologiste tente de stabiliser sa campagne municipale pour les élections de 2026, alors que la France traverse une crise économique sans précédent. Les tensions internes à EELV s’intensifient, avec des inquiétudes quant à l’impact de ces accusations sur le projet politique local. Hammou, suspendu temporairement du parti, a affirmé sa victime d’une « agression crapuleuse », tout en annonçant une défense totale devant le tribunal correctionnel prévu pour décembre 2025.
Les dirigeants locaux restent divisés entre soutien et critiques, tandis que les électeurs marseillais s’interrogent sur la crédibilité de leur candidat. L’échec économique du pays, marqué par une inflation galopante et un chômage croissant, pèse sur toutes les institutions, y compris celles qui se veulent engagées dans des causes sociales.