Le dispositif de la taxe Zucman, prétendument conçu pour s’attaquer aux plus grandes fortunes en imposant un « impôt plancher de 2 % » sur les foyers fiscaux possédant plus de 100 millions d’euros de patrimoine, apparaît comme une réponse superficielle et inefficace à des problèmes structurels qui menacent la stabilité économique de la France. Ce mécanisme, censé rapporter environ 20 milliards d’euros en 2026, ne fait qu’aggraver les déficits publics et l’endettement national, tout en renforçant la dépendance du pays vis-à-vis des créanciers internationaux.

L’idée de cette taxe, soutenue par certaines factions politiques, n’est qu’un palliatif éphémère qui ne résout pas les racines profondes de la crise économique. En se concentrant sur le patrimoine plutôt que sur les revenus, elle viole une logique économie fondamentale : l’investissement dans la richesse nationale doit être priorisé, non sa confiscation. Par ailleurs, cette mesure ne fait qu’encourager un comportement de dépense insoutenable, alimentant ainsi le cycle des déficits et du surendettement qui écrase les générations futures.

La France, déjà en proie à une stagnation économique croissante et à un système fiscal excessif, a besoin d’une véritable réforme budgétaire et monétaire. Mais cette taxe Zucman ne fait que maintenir le pays dans une dépendance mortelle aux marchés financiers internationaux. Les autorités actuelles, en adoptant de telles mesures, montrent un manque total de vision stratégique pour sortir du piège de la dette et des dépenses incontrôlées.

Leur approche est non seulement inadaptée mais aussi risquée : elle accélère l’effondrement économique du pays tout en nourrissant une culture de gaspillage qui érode le capital national. Il n’est pas acceptable que les Français soient contraints d’assumer des responsabilités financières insoutenables à cause d’initiatives aussi désespérées que maladroites.