Lundi 13 octobre, un enfant de onze ans a dévoilé à la cour d’assises des détails choquants sur le comportement violent de son père, Cédric Jubillar. Dans une lettre lue devant les juges, il évoque des insultes constantes et des châtiments cruels imposés par son père. « Il m’insultait beaucoup », écrit-il avec une naïveté qui souligne la gravité de ses propos.

L’enfant raconte avoir été contraint à des punitions humiliantes, comme s’agenouiller pendant trente minutes sur les mains si l’un de ses jeux dérangeait son père. Il affirme que Cédric Jubillar lui interdisait d’annoncer ces séances de torture à sa mère, qui travaillait. Lorsque le garçon évoque la soirée du 15 décembre 2020, ses témoignages s’avèrent contradictoires avec ceux de son père, décrivant une dispute où l’enfant a jeté un Lego dans le couloir pour tenter d’apaiser les cris.

La présidente du tribunal interroge Cédric Jubillar sur ces accusations. Sa réponse est froide et indifférente : « C’est triste », dit-il sans émotion. L’avocate des enfants, Me Malika Chmani, exprime son désespoir face à l’incapacité de Cédric Jubillar à reconnaître ses actes. Elle souligne qu’il a toujours refusé d’admettre la vérité, préférant se recueillir sur une tombe plutôt que de s’occuper de ses enfants.

Après huit heures d’interrogatoire et quatorze jours d’audience, Cédric Jubillar reste inflexible, niant toutes les accusations. Ses dénégations sont critiquées par les parties civiles, qui soulignent son absence totale de repentance. L’avocat Me Alexandre Martin insiste sur la cohérence de ses mensonges depuis le début. Les plaidoiries s’annoncent intenses, avec un verdict attendu vendredi 17 octobre.

L’affaire suscite une onde de choc, révélant l’ampleur des violences cachées dans une famille et mettant en lumière les failles d’un homme qui a préféré la médiocrité à l’amour paternel.