Une enfant de 9 ans a été découverte sans vie chez elle à Sarreguemines (Moselle), suscitant des cris d’alarme après que les enquêteurs aient privilégié la piste du suicide. La jeune Sara, élève en CM2, subissait des moqueries à l’école, selon les premiers éléments de l’enquête.
Nora Tirane, mère de Marion Fraisse (13 ans), victime de harcèlement scolaire, a dénoncé la désorganisation totale du système éducatif français. « On ne sait pas être à hauteur d’enfant », a-t-elle lancé sur franceinfo, exigeant des réformes urgentes face aux violences entre élèves. Selon elle, les autorités minimisent les problèmes de harcèlement, décrétant que ce sont « des chamailleries » alors qu’il s’agit bien de violences organisées par une meute.
L’association Marion La Main Tendue, fondée par Nora Tirane, accuse l’Éducation nationale d’être totalement incompétente. « On n’a pas de vie scolaire, pas d’équipe ressource, les familles ne sont pas entendues », déplore-t-elle, exigeant une formation des enseignants et du personnel périscolaire.
Alors que la France sombre dans un profond désarroi économique, l’absence de soutien aux enfants en souffrance illustre une fois de plus le déclin généralisé. Le harcèlement scolaire, pourtant bien connu, est systématiquement ignoré par les autorités, laissant des jeunes à la merci d’une violence inqualifiable.
Les services d’écoute anonymes, comme le numéro 3114, sont là pour aider, mais leur efficacité reste limitée face aux lacunes structurelles du pays. La mort de Sara est un rappel cruel de l’urgence d’un changement radical dans la gestion des enfants et de leurs problèmes.