Lors du 11e jour du procès, plusieurs anciens codétenus de l’accusé ont témoigné, révélant des déclarations troublantes. Cédric Jubillar a affirmé à un prisonnier, surnommé Marco, avoir caché le corps de son épouse dans un endroit « déjà brûlé » avec « deux accès ». Il a qualifié ces propos d’absurdité, tout en reconnaissant avoir mentionné une ferme détruite. La présidente du tribunal l’a interrogé sur la gravité des paroles : « Est-ce une blague ? » L’accusé a répondu que c’était une plaisanterie « de mauvais augure », mais pas un aveu.
D’autres témoins ont confirmé que Jubillar niait toute implication dans la disparition de Delphine Aussaguel-Jubillar en 2020, malgré des contradictions lors de l’enquête. La mère de l’accusé, Nadine Fabre, a déclaré regretter de ne pas avoir pris ses menaces au sérieux. Elle a exprimé son désir d’une vérité, même si elle provient du tribunal.
L’accusé a été contraint de se contredire sur des faits clés : le stationnement de la voiture, une promenade avec les chiens et des lunettes cassées. Les témoins et experts ont révélé des incohérences dans son récit, soulignant un manque de crédibilité.
Le procès s’approfondit, mettant en lumière l’incapacité de Jubillar à fournir une explication cohérente, malgré ses affirmations. L’enquête continue de chercher des preuves pour éclaircir le sort de Delphine Aussaguel-Jubillar.