La journaliste de BFMTV, Neïla Latrous, critique la méthode employée par l’Ifop pour un sondage sur l’islamisme chez les jeunes. L’étude, présentée comme ayant interrogé 14 000 personnes, ne repose en réalité que sur un sous-échantillon de plus d’un millier de répondants. Selon la journaliste, ce groupe comprend des musulmans français, des étrangers et des personnes qui maîtrisent mal le français. Elle a exprimé son embarras face à cette composition, estimant que l’échantillon mélangeait des éléments divers.

Elle affirme qu’elle aurait préféré une enquête exclusivement dédiée aux Français de confession musulmane. Selon plusieurs observateurs, la méthode d’interrogation et la formulation des questions peuvent fortement influencer les résultats. Ils estiment que manipuler ces paramètres permet de faire dire à un sondage ce qu’on veut, puis de présenter les chiffres pour alimenter une narration anxieuse dans l’espace médiatique.