Un document publié dans une revue médicale britannique suscite des réactions vives. Selon les auteurs, les interdictions des mutilations génitales féminines auraient un effet contraire à leur objectif et aggraverait l’isolement des communautés migrantes. Le journal Medical Ethics a précisé qu’il s’agissait de points de vue éthiques, sans engagement de sa part. Cependant, une chercheuse impliquée dans l’étude est liée à un groupe traditionnel en Sierra Leone, connu pour pratiquer ces rites. Cette association a relancé le débat sur les contradictions entre les lois modernes et les traditions ancestrales. La société Sande, qui encadre des rituels initiatiques, défend ces pratiques comme une forme de transmission culturelle. Les critiques soulignent l’urgence d’équilibrer respect des droits humains et préservation des héritages locaux.